Rosemary ♦

AUX CHOIX

pour les besoins du scénarios ce sera CLINT.
MATHIAS LAURIDSEN || NÉGOCIABLE || FREE


23 ans ▬ psychiatre ▬ Célibataire

© cristaline

«  Clint c'est le mec là-bas, tu vois ! Oui, celui qui tiens sa cigarette au bout de la bouche, celui qui porte un regard méprisant sur toute la salle. Oui, voilà c'est lui ! Je ne le connais pas personnellement, il est tellement solitaire que rare sont ses amis. Je n'en fais pas partie. Et puis finalement c'est bien comme ça, apparemment il est si hautain et sadique, qu'il se prend pour dieu. On m'a même raconté qu'il était violent et qu'un jour en plein public il avait frappé une fille du lycée. Il n'a pas eu l'air de changé à ce point depuis l'époque de l'université d'ailleurs. Toujours le même. Une posture remarquable, une prestance imposante, un regard hautain et méprisant. Oui, toujours ce gosse de riche qui n'en avait rien à faire des professeurs, des cours, de sa vie. Par contre, il a cette éclat, là, dans les yeux. C'est bizarre ! Comme si quelque chose était apparu.  » Tu l'aimes ou pas ! Sinon tu dégages. C'est comme ça avec lui, c'est franc, directe et froid. Il tient ça de son éducation stricte. Un père d'une haute société qui battait sa mère, et une mère qui n'était même pas foutue de pouvoir s'en aller. Il est né dans une famille où rien ne devait sortir et tout devait se réglé en famille. La famille type aristocrate. Ouai, très peu pour lui. Jusqu'à qu'il foute le camp de cette demeure, et qu'il quitte tout pour Charleston et la merveilleuse inconnue qu'il a rencontré à un Lunch familiale. Charleston, c'est cette grande ville où il a fait ses études de psychiatrie, et où désormais il y vit. ( C'est juste une base, l'histoire familiale vous pouvez évidemment la changer si elle ne vous plaît pas. Par contre la rencontre de l'inconnue à un lunch vous êtes au moins obligé de le prendre. Faut que le caractère soit fort, un caractère hyper trempé, quelqu'un hautain, de capricieux, un pervers sadique. )

C'est étonnant comme quoi juste l'apparence et les premiers abords compte. Et ceux qui disent que ce qui compte le plus n'est que la beauté intérieur sont lâche ou ne veulent juste pas qu'on les traitent de lâche. Ce qu'ils sont évidemment. Rosemary sait tout. Elle le connaît presque entièrement, tandis que lui ne connaît même pas son prénom. C'est vrai, c'est ahurissant, comment juste quelques mots suffisent à plaire quelque personnes. Cette rencontre ne c'est pas faite par hasard, la famille Antonucci connaît assez bien celle de Clint, et inversement, sauf que les deux jeunes ne se sont jamais rencontré, mis à part, ce dimanche matin. Un lunch de deux familles qui se comprennent et qui ont presque les mêmes valeurs, deux valeurs que nos jeunes ne comprennent pas. Elle lui avait demandé de la suivre, il la fait, deux week-end plus tard. Juste deux week-end plus tard. Elle était partie. Partie quelque part, il ne le savait pas. Depuis, il a fait a construit sa vie, mais il l'attend, espérant qu'un jour elle revienne. Et puis elle est revenue.

- Ce lunch est réservé aux membres et amis de la famille.
- Alors considère que je suis une amie.
- Qui êtes-vous ?
- Celle que tu veux que je soie. Elle marque un temps, il ne répond pas.
- Sérieusement, va falloir dégager !
- Ton père n'aimerait pas que tu parles comme ça à quelqu'un, surtout pas à moi.
- Tu es ?
- Viens avec moi à Charleston !
- Pardon ! Allez dégages.
- Charleston. Dans l'allée principale. N'oublie pas. Elle s'en va.

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